Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

Québec, le vendredi 26 novembre 2010 – Alors que se pose de nouveau depuis quelques jours la question importante de l’enseignement de l’histoire dans nos établissements scolaires, la députée de Taillon et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieure, Marie Malavoy, et la députée de Marguerite‑D’Youville et porte-parole en matière d’éducation primaire et secondaire, Monique Richard, réitèrent qu’il est du devoir de la ministre de l’Éducation de s’assurer que nos jeunes aient une connaissance adéquate de notre histoire nationale.

Par ailleurs, les députées ont tenu à rappeler l’engagement du Parti Québécois à l’égard de l’enseignement de l’histoire entériné par le conseil national du Parti Québécois lors de l’adoption du Plan d’action sur la gouvernance souverainiste au printemps 2008. De plus, dans la proposition principale du Parti Québécois actuellement en discussion, il y a une section spécifiquement dédiée à l’enseignement de l’histoire qui a pour objectif de revoir le programme d’enseignement de l’histoire en privilégiant la connaissance des événements et des faits de société qui ont fondé le Québec d’aujourd’hui en rétablissant la référence au Québec dans le titre des cours d’histoire de secondaire II et IV, en scindant l’enseignement de l’histoire et de la citoyenneté. De plus, on ajoutera une compétence de connaissance du Québec, de ses origines, ses caractéristiques et sa maîtrise de la langue française dans les programmes du niveau collégial. Aussi, on axera l’éducation à la citoyenneté sur la connaissance des institutions et la préparation de l’exercice des droits et devoirs du citoyen et nous créerons un nouveau centre à l’Institut national de recherche scientifique dont le mandat consistera à nourrir et soutenir une connaissance accrue de l’histoire politique et nationale du Québec ici et ailleurs dans le monde.

La députée de Marguerite-D’Youville indique qu’en 2009, le Parti Québécois avait aussi appuyé la Coalition pour la promotion de l’enseignement de l’histoire. « Nous avons exprimé à plusieurs reprises nos préoccupations à la ministre de l’Éducation, c’est déplorable de voir le gouvernement fermer les yeux sur la situation. Connaître notre histoire nationale, c’est pourtant essentiel pour un peuple. Il faut revoir tout ça de fond en comble, c’est notre engagement de renforcer l’enseignement de l’histoire nationale du Québec », a indiqué Mme Richard.

Pour sa part, la députée de Taillon juge alarmants les résultats de l’étude révélée par la Fondation Lionel-Groulx. « Il s’agit d’un signal d’alarme très clair, la ministre de l’Éducation doit revaloriser la connaissance de l’histoire au Québec. Notre proposition principale réaffirme notre engagement, nous souhaitons ajouter une obligation de connaissance de l’histoire du Québec dans les programmes du niveau collégial », a indiqué Mme Malavoy.

« Pour tous les peuples, le rôle de l’histoire nationale est de transmettre les mêmes référents du passé à tous les citoyens pour que se forge une mémoire collective. L’histoire est un facteur de cohésion sociale. En ce sens, les nouveaux arrivants doivent également pouvoir bénéficier d’un enseignement de notre histoire nationale puisqu’il s’agit là d’un formidable moyen d’intégration. Nous devons leur transmettre les clés pour comprendre notre passé pour qu’ils se l’approprient et fassent leur notre mémoire collective », a conclu la députée de Marguerite-D’Youville.

Direction des communications de l’aile parlementaire du Parti Québécois

2 commentaires:

  1. J'aimerais bien connaître la petite histoire du déboulonnage de l'enseignement de l'histoire du Québec? Pourquoi? Qui avait intérêt à nous diluer?
    Merci pour ce blogue.

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  2. Si quelqu'un a une réponse à cette demande, elle est bienvenue sur ce blog!

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