Claude-Henri Grignon, Anne Hébert, Nelligan, Miron, Marie-Victorin... ils y sont tous, représentés par leurs écrits accrochés au mur et leurs livres sur les étagères des bibliothèques. Un exemplaire du Refus global, initié par Paul-Émile Borduas, trône sous un drap noir qui le protège de la lumière.
« Ici, on se réapproprie notre histoire », explique Alexandre Belliard en soulevant le drap noir. Dans la vie, le jeune homme est chanteur. Il a lancé Des fantômes, des étoiles, il y a quelques mois, et Demain... la peur, en 2007. Mais il se distingue des autres auteur-compositeur-interprètes de sa génération par une passion de l’histoire pleinement assumée. Tout juste après notre rencontre, Belliard doit d’ailleurs se rendre à l’UQAM, où il est inscrit à trois cours d’histoire – tous au sujet du Canada-Français et du Québec des premières décennies, naturellement.
Alexandre Belliard se distingue des autres auteur-compositeur-interprètes de sa génération par une passion de l’histoire pleinement assumée. Photo Catherine Lefebvre |
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